Comment aider

As-tu l’impression qu’une amie ou un ami s’automutile? C’est une bonne idée d’en parler à une personne en qui tu as confiance, comme un parent, une enseignante, un enseignant, ou encore une conseillère ou un conseiller scolaire.

Si ton amie ou ami est en situation de crise, téléphone à :

  • Jeunesse, J’écoute (ligne d’écoute téléphonique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7) : 1-800-668-6868

Voici quelques autres mesures que tu peux prendre pour aider ton amie ou ami :

  • Renseigne-toi sur l’automutilation (tu as déjà fait les premiers pas).

  • Fais preuve de compassion et évite la colère et le jugement. Ton amie ou ami n’essaie pas de te faire du mal, de te faire sentir coupable ou d’attirer l’attention.

  • Concentre-toi sur les préoccupations ou les problèmes de ton amie ou ami et non sur l’acte d’automutilation.

  • Fais savoir à ton amie ou ami que tu es là pour l’écouter, que tu te soucies de lui et d’elle et que tu veux l’aider.

  • Encourage ton amie ou ami à communiquer avec un adulte de confiance pour demander de l’aide.

Si tu t’automutiles, tu peux obtenir de l’aide. Tu n’es pas seule ou seul!

  • Si tu connais quelqu’un qui pourrait avoir besoin d’aide, voici quelques mesures à prendre :

    • Écoute : il faut du courage pour parler de problèmes affectifs ou de problèmes de santé mentale. Parfois, la meilleure chose qu’un ami ou un membre de la famille puisse faire, c’est d’écouter attentivement. Concentre-toi sur ce que dit l’autre personne plutôt que de penser à ce que tu diras ensuite, et demande des explications si tu ne comprends pas quelque chose. N’offre pas de « solutions rapides » ou de conseils à moins que la personne te le demande.

    • Aide la personne à trouver de l’aide : offre-lui des numéros de téléphone et des noms d’organismes qui peuvent l’aider à trouver des façons d’améliorer sa santé. Offre-lui de faire des appels et de fixer des rendez-vous et de la conduire à ses rendez-vous si elle te le demande et si tu peux le faire.

    • Ne juge pas et ne jette pas le blâme : qu’une maladie mentale soit causée par la génétique, un traumatisme ou un déséquilibre chimique, ce n’est pas la faute de la personne. Répète-le à haute voix à la personne à laquelle tu offres de l’aide.

    • Aide la personne à garder espoir : fais-lui remarquer que, grâce au traitement et au soutien, elle s’améliorera au fil du temps. Rappelle-lui que toi et d’autres êtes là pour l’aider.

    • Évite de « donner une étiquette » à la maladie : n’oublie pas que ton amie ou ami, ton ou ta camarade ou le membre de ta famille a un problème de santé, mais cette personne n’est pas synonyme de maladie, et cette maladie ne la définit pas.

    • Sois patiente ou patient : il faut du temps pour retrouver la santé mentale, et il faut souvent plus d’un traitement. Une maladie mentale, ce n’est pas quelque chose qu’une personne peut simplement choisir de surmonter par simple volonté. N’oublie pas qu’il peut y avoir des périodes d’amélioration de la santé mentale suivies de moments de difficultés avant que la personne ne retrouve la santé mentale à long terme.

    • Porte une attention particulière à ce dont cette personne a besoin : si une personne passe des moments difficiles, demande-lui ce dont elle a besoin et écoute les réponses qu’elle te donnera. Demande-lui ce qu’elle pense que tu pourrais faire pour être très utile ou brassez des idées à ce sujet ensemble.

    • Célèbre les succès : souligne les mesures positives qu’a prises une personne atteinte d’une maladie mentale, même si ces mesures peuvent sembler minimes. Par exemple, si une personne a été trop déprimée pour sortir du lit, prendre une douche ou faire une courte marche, c’est une amélioration importante et il vaut la peine de le célébrer lorsqu’elle y arrive.

    • Décourage les gens d’utiliser la maladie mentale comme excuse : encourage la personne atteinte d’une maladie mentale à assumer la responsabilité de ce qu’elle peut contrôler dans sa vie, comme choisir d’obtenir de l’aide, son plan de traitement et ses choix de vie sains.